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GPU et Blockchain, les nouveaux outils pour une traçabilité fiable et transparente ?

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Imaginez que, dans un avenir relativement proche, la majeure partie des transactions se fassent via le web. Les transactions monétaires, mais aussi les accords entre particuliers, les contrats professionnels, les devis, les reconnaissances de dettes, les achats immobiliers. Imaginez que la majeure partie des tractations qui impliquent des contrats officiels, des enregistrements administratifs fiables, auxquels on puisse se référer en cas de litige, s’exécutent en ligne. Imaginez maintenant que les notaires et leurs certifications aient disparus, que les banques et les intermédiaires financiers, d'abord dématérialisés, aient finalement été remplacés, que le gros livre de compte de l'expert soit définitivement obsolète.

Dans un tel scenario, qui ne relève plus du tout de la science fiction, ce sont les dispositifs de sécurité en ligne comme la Blockchain et les unités de calcul comme le GPU qui les auront remplacés. Capables de générer des traces inaltérables, consultables de manière publique ou privée, stockées par des dispositifs web incorruptibles, sécurisés, liant des émetteurs et des destinataires de transactions de manière définitive, voilà ce que permettent ces technologies aux potentiels immenses pour lesquelles l'engouement est croissant. Ces systèmes viennent déjà rebattre les cartes, obligeant les acteurs du web à repenser leurs relations de confiance.

Qu'est-ce que la Blockchain ?


Imaginez un énorme registre d'hôtelier, dans lequel ce dernier consigne tous les noms et les passages de ses clients, avec des heures, des dates, des durées de séjours, inscrites sous forme de codes chiffrés. Vous visualisez le gros registre en cuir relié et patiné, consultable uniquement par l'hôtelier et ses collèges ? Très bien. Maintenant, transposez-le dans une version dématérialisée. Vous avez déjà une première vision des blockchains.

Il s'agit, toute métaphore mise à part, d'un dispositif informatique de stockage de données, sécurisé, qui fonctionne indépendamment de tout organe central qui en régirait les accès et la consultation. Il peut s'agir d'un dispositif consultable uniquement par un groupe de personnes prédéterminé, les membres d'une entreprise, les partenaires de jeux en ligne, ou encore un groupe d'actionnaires. Mais il peut également s'agir de dispositifs de blockchains rendus publics, consultables par n'importe quelle personne souhaitant voir qui sont les interlocuteurs d'une transaction, quand et de quelle nature fut la tractation et toutes les informations qui concernent cet échange. Le dispositif constitue une véritable base de donnés, inaltérable, sécurisée, partagée par les différents utilisateurs, sans aucun intermédiaire. Chacun peut ainsi consulter l'historique complet des transactions effectuées, à volonté. Les informations apparaissent chiffrées, garantissant l'anonymat des acteurs, mais elles sont liées et permettent de remonter jusqu'aux personnes physiques à l'initiative des transactions. Cela constitue, concernant les dispositifs publics, un registre géant, immuable, infalsifiable, consultable par tout le monde.

Un fonctionnement simple


L'apparition de cette technologie a coïncidé avec le lancement de la première crypto monnaie, le Bitcoin, en 2008. Le créateur, répondant au pseudonyme de Satoshi Nakamoto, avait alors besoin d'un dispositif fiable de traçabilité des transactions en Bitcoin. Si cette technologie est encore liée à l'usage d'une crypto monnaie, et aux transactions de natures pécuniaires, elle est désormais utilisée par des sociétés et des organismes officiels pour d'autres applications, comme les transferts et échanges d'actions, ou la gestion des referendums et de votes.

Le fonctionnement décentralisé des dispositifs blockchains en simplifie l'usage. Toutes les tractations réalisées par les membres du réseau se font à l'aide de contrevaleurs, soit sous forme de crypto monnaie, soit de jetons. Ces opérations sont enregistrées et regroupées dans des blocs. La validité des blocs et des transactions sont ensuite vérifiés par des "Mineurs", des nœuds de vérification qui varient selon les typologies de blockchains. Il peut s'agir par exemple de la résolution de problèmes algorithmiques. Si le bloc est validé, que les transactions sont jugées conformes aux critères établis, notamment en termes de montants et d'acteurs autorisés, alors il est enregistré, daté, et le destinataire de la transaction reçoit les éléments attendus et peut visualiser le déroulé de la transaction. Le bloc rejoint alors les autres blocs, formant une chaîne consultable par tous les acteurs autorisés ou par tout le monde en cas de blockchains publiques.

Des débouchées incommensurables


Cette technologie, par ses aspects décentralisés, sécurisés via les nœuds de vérification, inaltérables et indestructibles, et par sa transparence totale, offre de multiples débouchés.

Naturellement, les transactions pécuniaires en monnaies dématérialisées comme le Bitcoin, peuvent être grandement facilitées. Mais il est également possible d'envisager de nombreux cas d'application échanges d'obligations, d'actions, l'organisation et le suivi de votes par exemple. Cette technologie peut s'avérer particulièrement porteuse pour certains secteurs: les banques, ou les assurances, vont par exemple pouvoir largement tirer profit de cette technologie pour modifier leurs process.

Cette technologie pourrait, à termes et après des ajustements juridiques, de gouvernance, et écologiques, remplacer les entités légales de certification et d'enregistrement officiels des transactions, plus centralisées , comme les notaires, le cadastre, ou encore l'Inpi, (l'Institut National de la Propriété Industrielle). D'autres intermédiaires de confiance, comme les banques, pourraient se retrouver amputés d'une partie de leurs rôles, par le recours massif à ces dispositifs informatiques distribués.

Qu'est-ce que le GPU ?


L’acronyme vient de l'expression anglo-saxonne Graphics Processing Unit. Ce terme désigne le microprocesseur qui équipe la carte graphique d'un ordinateur. La mission de ce microprocesseur est la gestion des calculs graphiques permettant l'affichage des formes à l'écran, l'optimisation de la densité et du nombre des pixels, le traitement vidéo, et l'amélioration de la texture apparente des objets à l'écran.

Aujourd'hui, ce type de microprocesseur peut également être intégré au Chipset de la carte mère de l'ordinateur, permet de décupler la vitesse de calcul concernant les opérations de type parallélisables, comme la résolution d'équations complexes. Aujourd'hui, ce type de machines équipée d'un GPU sont de plus en plus populaires et représentent un secteur d'avenir pour les professionnels de l'hébergement. Ikoula s'est déjà positionné sur ces produits et propose une offre compétitive et de qualité.

Cette puissance permet d'effectuer le processus de minage de la devise dématérialisée considérée. Il s'agit d'un process de calculs mathématiques multiples et intensifs, visant à encrypter puis valider les transactions effectuées dans cette devise dématérialisée. Plus cette dernière est populaire, plus l'intensité des calculs est importante. Après ces vérifications mathématiques, les transactions sont ajoutées à la chaine de blocs, indiquant la validité des calculs. Ces blocs constituent des nœuds de vérification traçables, aisément consultables, qui s'ajoutent à l'historique des transactions. Ces microprocesseurs permettent ces calculs à une vitesse satisfaisante pour assurer des transactions en monnaie virtuelle.

Le recours aux technologies de Blockchains, associé à des ordinateurs équipés de ces processeurs graphiques puissants, permet donc des transactions en monnaies virtuelles de natures professionnelles ou privées, parfaitement traçables, transparentes, sécurisées, définitivement enregistrées dans la matrice, infalsifiables. Il n'est plus nécessaire d'avoir recours aux informations stockées, difficilement accessibles, pour retracer l'historique d'une transaction en cas de litige. Cela supprime aussi l'encombrement et la gestion chronophage des documents d'archives en version papier.

Le couplage de ces technologies, Blockchains et microprocesseurs, offrent aux entreprises comme aux particuliers, l'assurance de transactions en crypto monnaies à la fois sûres et rapides, impliquant un minimum de démarches chronophages. Les mécanismes intégrés aux Blockchains, nommés "Smart Contracts" exécutent seuls les termes et conditions des contrats, sans intervention des acteurs des transactions, émetteurs ou destinataires. Ce couplage est le garant des relations de confiance 3.0.

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