IKOULA est, depuis toujours, très activement engagée en faveur du développement durable et de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). En tant que fournisseur de solutions d'hébergement web, la société comprend bien les enjeux environnementaux actuels auquel le monde doit faire face. Aussi, IKOULA s'est tout naturellement engagée dans une démarche de certification ISO 50001 relative au système de management de l'énergie. Guillaume HOUSSACK, Responsable Maintenance chez IKOULA, nous explique le cheminement vers l'obtention du précieux sésame.
Le numérique représenterait 3 à 4 % des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial. Le chiffre atteint 2,5 % en France : si la majeure partie est liée à la fabrication des appareils numériques, 21 % concerne l'usage , soit l’utilisation des devices et le fonctionnement des data centers. Conscient de l'enjeu, IKOULA s’est engagé depuis plusieurs années dans une démarche vertueuse afin d’améliorer sa gestion de l’énergie. Explications avec Guillaume HOUSSACK, Responsable Maintenance.
Aux origines d’un projet ambitieux de gestion de l’énergie
Selon les sources, les data centers représenteraient entre 2 et 3 % de la consommation électrique mondiale . Face à de tels chiffres – que l’accélération du numérique ne devrait pas contribuer à réduire, IKOULA a décidé de mettre en place des mesures concrètes, pour agir à son niveau. Et pour ses clients. Parmi celles-ci, figure la démarche de certification ISO 50001 dans le but de déployer un système de management de l’énergie efficace. Un an après, Guillaume HOUSSACK est satisfait : « Dans le cadre de la certification, nous avons pu établir une cartographie claire de nos équipements, en identifiant les plus efficients et ceux qui l’étaient le moins ».
«Cela nous a permis de faire des choix stratégiques et de mettre en place une politique de management de l’énergie à court, moyen et long terme ».
Un engagement commun au service de la réussite
C’est en janvier 2022, que la décision a été prise d’entamer un processus de certification. Le projet, priorité stratégique d’IKOULA et du groupe SEWAN, a ainsi été piloté par une équipe dédiée de sept personnes, avec à sa tête le responsable maintenance.
« L’enthousiasme de la direction a permis un démarrage très rapide du projet ; ensuite, l’implication des équipes a été cruciale pour le mener à bien », précise-t-il.
Sept mois de travail intensif ont été nécessaires : audit énergétique de l’ensemble des bâtiments, constitution d’un système de management de l’énergie (SME), installation de quelque 85 compteurs d’énergie, audit interne puis externe… Guillaume HOUSSACK détaille : « Dès le premier audit, aucune anomalie, mineure ou majeure, n’a été notifiée. Cela témoigne des nombreuses bonnes pratiques que nous avions déjà mises en place ». Cela ne fut donc pas tout à fait une surprise lorsqu’en août 2022, la certification ISO 50001 a été accordée par le Bureau Veritas, suite à l’audit externe réalisé en juillet.
L’amélioration continue comme ligne directrice
Et IKOULA n’a pas prévu d’en rester là. « Parce que nous avons comme objectif d’être toujours plus performants, nous avons pris le parti de classifier nos équipements à l’inverse de ce qui se fait pour l’électroménager : « A » correspond au plus énergivore et « E », au plus efficient . Ainsi, nous avons toujours moyen de faire mieux. Lorsque nous aurons atteint le Z, nous pourrons nous reposer ! » décrit le responsable maintenance.
Par ailleurs, l’entreprise a déjà des plans d’investissements sur cinq ans pour à la fois renouveler sa certification, et se doter d’équipements toujours plus efficients. En ligne de mire : la réduction de la consommation énergétique des serveurs et leur refroidissement. Le tout pour permettre à ses clients de continuer leurs activités, profitant ainsi des prestations d’une entreprise qui met au même niveau la qualité de service et la réduction de son impact environnemental. Parce que la réussite d’IKOULA sera aussi, et toujours, celle de ses clients.
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Source : ADEME, Avril 2022, Numérique : quel impact environnemental ?
Source : Ouest France, Novembre 2022, Les data centers consomment-ils plus d’électricité que la SNCF ?