A la conquête du Mont Blanc



Aider les initiatives responsables, dynamiques et altruistes : voilà l'un des objectifs suivis par IKOULA depuis sa création.
Qu'il s'agisse de soutenir les start-ups de demain en leur fournissant les infrastructures informatiques nécessaires à leur développement, ou d'aider les projets individuels plus confidentiels mais forts, IKOULA est toujours prêt à s'investir et à donner le coup de pouce nécessaire pour avancer. Aujourd'hui, lumière sur le projet de Gaspard et Louis, deux lycéens, partis à l'assaut du Mont Blanc pour soutenir l'association PSE, avec le poisson IKOULA dans leurs valises ! Ils nous livrent leurs impressions.


Le projet

"Après avoir passé 5 ans ensemble aux scouts, où nous vivions de belles aventures, nous recherchions un nouveau projet à partager. Ainsi, bien que n’ayant aucune expérience de la montagne, nous avons eu l’idée de nous lancer dans cette ascension mythique et rêvée par beaucoup. Se lancer dans cette expédition rassemblait deux critères importants pour nous : le défi sportif, mais aussi le défi humain, en mettant en place une cagnotte lors de l'ascension, qui servira à soutenir l'association PSE.
Cette idée nous est donc venue à l’été 2020, mais nous devions attendre la meilleure période pour escalader cette montagne (de mai à septembre). Nous avons donc eu un peu moins d’un an pour préparer l’ensemble de ce projet. Une grande partie de la préparation concernait le financement de cette aventure, au coût plutôt élevé pour les étudiants de terminale que nous étions. Ainsi, nous avons utilisé plusieurs biais afin de récolter l’argent nécessaire : nous avons travaillé (déménagements, babysittings, travaux d’intérieur…), et avons cherché des sponsors. Nous avons été mis en relation avec l’entreprise IKOULA via un ami. L’entreprise a tout de suite appuyé notre projet et nous a soutenus pendant toute l’ascension. Nous avons été fiers d’emmener le poisson IKOULA en haut du Mont Blanc !"

La préparation

"Nous savions qu’une bonne préparation était indispensable avant de se lancer à la conquête de ce sommet ; nous avons donc démarché une compagnie de guides, qui nous a donné de précieux conseils de préparation physique. Il est conseillé, pendant le trimestre précédant l’ascension, de courir 2 à 3 fois par semaine, en essayant d’intégrer du dénivelé à nos courses, et/ou de faire du vélo. Nous avons donc essayé de respecter le plus possible ce programme ce qui nous a permis d’avoir une bonne condition physique. Quant au matériel, mis à part nos tenues (vêtements chauds et légers, bonnets…), tout le matériel d’alpinisme (casque, crampons, piolet, baudrier et chaussures de montagne) nous a été loué par la compagnie de guides que nous avions choisie."

L'ascension

"Le programme proposé par la compagnie de guides reposait sur un séjour de 5 jours : Jour 1:
  • Matin : rendez-vous avec le guide et les autres alpinistes du groupe devant le bureau des guides. Récupération du matériel. Début de l’ascension de l’Aiguille du Tour (3540m), depuis Le Tour (1100m) jusqu’au refuge Albert 1er (2702m) (3h)
  • Après-midi : initiation aux techniques d’évolution sur glacier (encordés et en crampons, piolet à la main), et contemplations d’un paysage exceptionnel.
Jour 2:
  • Matin : départ à 4h30 du refuge vers le sommet atteint à 8h, puis redescente dans la vallée
  • Après-midi : demi-journée de repos dans Chamonix
Jour 3:
  • Matin : derniers préparatifs pour l’ascension du Mont Blanc
  • Après-midi : départ des Houches à 13h, utilisation du téléphérique puis du tramway du Mont Blanc jusqu’au Nid d’Aigle (2372m). Marche du Nid d’Aigle jusqu’au refuge de la Tête Rousse (3167m) en 3h.
Jour 4:
  • Matin départ à 3h du matin du refuge, vers le refuge du Goûter (3835m), passage par le « couloir de la mort ». Arrivée au refuge du Goûter à 7h. Départ pour le sommet à 8h. Cette partie de l’ascension est selon nous la plus belle, notamment au moment du passage du Dôme du Goûter (4306m). Nous avons eu la chance d’avoir un temps très ensoleillé, donc nous avions une vue imprenable sur le Mont Blanc qui nous semblait désormais plus proche que jamais, ainsi que sur l’ensemble des montagnes environnantes que nous surplombions. Arrivée au Sommet (4810m) à 11H25.
  • Après-midi : longue et douloureuse redescente jusqu’au refuge du Goûter, pour y déjeuner et nous reposer avant la descente du lendemain.
Jour 5: Descente jusqu’au Nid d’Aigle, au rythme de notre guide, soit en courant sur la neige et entre les rochers afin de rentrer le plus rapidement possible."

Le retour

"Outre le fait d'avoir pu faire cette ascension en soutenant une cause et une association, cette expérience nous a tout d’abord permis de découvrir le monde de l’alpinisme, qui nous était jusqu’ici totalement inconnu. Nous avons pu rencontrer de nombreuses personnes d’origines différentes (des locaux, des Francs-Comtois, des Italiens, des Allemands, …) avec qui nous avons eu des discussions très enrichissantes. Tous étaient fan de haute montagne et nous ont raconté leurs périples. Ensuite, nous n’oublierons jamais la sensation d'arrivée au sommet, après de gros efforts physiques, avec une vue imprenable sur toutes les Alpes. C’était magique !!!"
"Si c’était à refaire, nous anticiperions plus le prix de l’eau dans les refuges. En effet, n’ayant aucun accès à l’eau, nous devions acheter nos bouteilles, dont le prix nous était jusqu’ici insoupçonné (8€ la bouteille d’1,5L d’Evian !)."


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