Le cabinet d'études IDC prévoit une forte progression du marché mondial des services de cloud public qui devrait atteindre 107 milliards de dollars en 2017, contre 47,4 en 2013. Le taux de croissance de ce marché est cinq fois supérieur à celui de l'informatique en général.

A noter également que CloudScreener sur les recherches des utilisateurs sur son site web permet de dresser un état des demandes cloud en Europe. Plus de 9 000 connexions sont passées à la moulinette pour comprendre les besoins des entreprises.

Réda Belouizdad, Directeur Marketing d’Ikoula, décrypte et analyse ces tendances.

1. Le marché mondial des services de cloud public double d’ici 2017. Comment expliquer cette nette accélération de l’adoption du Cloud ?
En effet, les offres de Cloud sur le marché se multiplient et l’on voit fleurir toutes sortes de services virtualisés. Ces offres sont très accessibles et peuvent convaincre les professionnels à la mise en place de machines virtuelles. De plus la flexibilité et la mise à disposition depuis une interface unique sont clairement les bénéfices attendus par ces derniers en matière de Cloud. Or, il s’agit des points forts de nos solutions IaaS : les ressources sont disponibles et opérationnelles en seulement quelques minutes. Ajouter, supprimer ou encore augmenter la taille des machines pour se créer son propre cloud se fait en toute simplicité et instantanément depuis notre interface unique.

2. En quoi l’adoption du cloud public sera facilitée ?
Comme je disais précédemment, l’accessibilité et la flexibilité de ces offres renforcent cette facilité d’adoption. Il faut également accompagner les professionnels avec des outils simples. C’est ce que nous faisons avec nos offres de cloud public et privée : accès à distance depuis une interface web unique, déploiement avec une API compatible, donner la possibilité de se rapprocher des utilisateurs finaux en choisissant ses zones de déploiement par exemple. Mais ce n’est pas tout il faut sans cesse innover et apporter une valeur ajoutée qui permet à l’utilisateur finale de gagner du temps et surtout simplifier tous ses process.

3. D’après l’étude IDC, l’innovation est le principal moteur de l’adoption. Comment l’expliquez-vous ?
Pour innover il faut sans cesse se remettre en question et surtout être à l’écoute des retours clients qui ont des besoins et problématiques très spécifiques. Pour cela nous mettons à disposition des comptes de test (bac à sable) ou le client peut tout évaluer. Ces remontés sont directement faites auprès de la R&D qui est capable de répondre aux questions comme le ferait notre support client. L’avantage c’est que pour des questions très pointues, la R&D est sans cesse challengée sur de nouvelles méthodes. Du coup nous intégrons sur nos solutions Cloud ces dernières avec des fonctionnalités tierces de façon continue. Ce qui permet à nos solutions d’évoluer très vite et d’être sans cesse à la pointe de l’innovation.

4. Le cloud privé virtuel va répondre à beaucoup d’objections selon IDC, cela va se traduire de quelle manière chez Ikoula ?
Nous avons 2 offres de cloud : Public et Privé. Pour la partie public vous l’avez compris c’est notre 1ère brique et la particularité c’est la grande flexibilité et l’accès simplifié. Le Cloud privé est une continuité de l’offre précédente avec une plus grande maîtrise puisqu’il s’agit là de la mise à disposition d’un serveur haute performance sur lequel le client est libre de créer ses différents cloud. Nous allons plus loin que le cloud privé ou public, nos clients restent les orchestrateurs de leur cloud et peuvent en toute liberté faire un mix des 2 avec la possibilité par exemple d’ajouter du public pour des opérations ponctuelles en cours d’année.

5. D’après l’étude CloudScreener quels sont les attentes exprimées par les clients finaux ?
Les utilisateurs apprécient la liberté qu’offre le cloud, de pouvoir switcher entre différentes offres. En effet, il n’y a pas d’engagement pour les contrats d’offres cloud, quel que soit le prestataire. Concernant l’offre cloud d’Ikoula, elle est bien évidemment sans engagement mais elle propose surtout l’interopérabilité avec les autres grands cloud, grâce à son API.

6. Est-ce que le stockage est un élément important dans le choix d’une offre cloud ?
Il n’est pas le premier critère de choix. Les utilisateurs recherchent plutôt une puissance de calcul à la hauteur des applicatifs métiers qu’ils utilisent. Le stockage est bien sûr essentiel mais secondaire. L’interface web unique disponible à travers notre offre de cloud facilite le déploiement d’applications avec la possibilité de créer, détruire, ou dupliquer jusqu’à 20 instances. Cette grande liberté d’utilisation alliée à la puissance du cloud est très appréciée et fait justement la différence avec les autres offres.

Interview suite à:
L'étude IDC
L'étude CloudScreener